Maintenant ça fait partie de l’histoire. Pas tout le monde sait que ce le Tennis Club qui est situé dans le centre de Bordighera a été le premier club de tennis italien, lié au colonialisme et à l’Angleterre.
C’était en 1878 quand les premiers matchs de tennis ont été joués à Bordighera, sur les premiers courts de tennis situés dans une rue centrale à coté des jardins publiques et de l’Eglise anglicane : zone découverte par l’anglais Wingfield, qui emporta ce sport dans une zone avec l’un des climats les plus doux de la Méditerranée. C’est ainsi qui commencé l’histoire du « Bordighera Lawn Tennis Club ».
Derrière l’Église anglaise est né un lieu de rencontres non seulement pour les athlètes, dans une compétition amicale avec le Comité Anglais présidée par l’évêque de Londres et Gibraltar.
Les tournois se déroulaient au printemps, lorsque la colonie anglaise était sur le point de conclure la résidence saisonnière dans le doux climat de Bordighera. C’était le moment où le Club de Bordighera semblait être le plus célèbre de la Riviera Italienne: derrière les nobles applaudissements du roi de Suède et des princesses Mafalda et Jeanne de Savoie, des joueurs de renommée internationale tels que Tilden, Lacoste, Cochet, Hopman, ainsi que les italiens De Morpurgo, De Stefani et Vido, se confrontaient sur les seize champs “rouges” de la «Ville des Palmiers». La tradition continue encore aujourd’hui.
Actuellement, le Club est devenu une évidence internationale qui accueilli pour la deuxième année des excellences du monde du sport, des champions comme Andreas Seppi n°1 en Italie et n° 23 dans le monde, le serbe Filip Krajinovic né en 1992, actuellement n° 420 dans le classement mondial et le staff de Riccardo Piatti, professeur de renommée internationale avec Massimo Sartori, entraîneur de Seppi.
Toujours sur la question du tennis et de l’Angleterre, l’influence de la bourgeoisie anglaise dans la ville balnéaire des palmiers a fait décoller en Italie, le premier fabricant italien de raquettes, la S.I.R.T.
Le capitaine C. W. Murray, qui en avait assez de prendre des dispositions sur les «outils du métier», par correspondance, il pensait, de construire sur place ce dont il avait besoin pour jouer au tennis et se tourna vers l’entreprise Nada & Billour de Bordighera qui, en plus des meubles, se consacra en partie à la réalisation de raquettes.
[Donatella Lauria]