La petite ville de Ospedaletti garde un trésor de caractère international, souvent ignorè par le grand publique. Il s’agit de Villa San Luca, demeure du professeur d’art et collectionneur Luigi Anton Laura et de sa femme Renata Salesi, audite Nera, offerte au FAI en 2012 par les propriétaires, avec sa précieuse collection d’art décorative, un patrimoine unique qui est désormais accessible à tous ce qui veulent le visiter.
Trois étages de villa, qui abritent un tas, soigneux et prestigieux, qui compte près de six mille œuvres d’art, témoignage original et créatif de soixante année de recherche autour du monde, d’étude, de marchandage avec les antiquaires, d’ années de vie aventureuse et d’une passion partagée par Laura avec sa femme, deux charmants connaisseurs de l’art et représentant d’un monde peuplè de visages connus de l’aristocratie, mais aussi de condivisions simples entre amis.
La collection ne se distingue pas tant par des caractéristiques spécifiques, comme par la richesse d’histoire, de forme et de qualité de conservation de chaque pièce récoltée autour du monde. Le charme exotique de cette collection est lié inextricablement à l’image du Professeur et de sa femme. Étudiant en art à Florence et par la suite professeur d’histoire de l’art et de dessin architectonique, Laura découvre le monde de la collection d’antiquités prisées, une passion à la quelle il a dédié une galerie inaugurée dans la Sanremo anglaise de 1950.
Plongé dans ce monde de merveilles et d’histoires, d’aventure, de personnages, il n’est pas bizarre d’imaginer un Italo Calvino charmé et inspiré par les récits que le même Laura lui faisait souvent: il est probable que certaines ambiances orientales de ‘’Le città invisibili’’ soient vraiment nées dans les chambres de la Villa San Luca, harcelées par les souvenir du brillant et doué narrateur-collectionneur.
[Alessandra Chiappori]